Le Canada introduit un mandat pour les véhicules zéro émission et vise que 100 % des véhicules légers soient verts d’ici 2035

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Le gouvernement canadien promet un passage progressif et ordonné aux véhicules électrifiés

19 décembre 2023 à 17h03

    Le Canada introduit un mandat pour les véhicules zéro émission et vise que 100 % des véhicules légers soient verts d'ici 2035

Le Canada a officiellement introduit la Norme de disponibilité des véhicules électriques, obligeant les constructeurs automobiles à atteindre leurs objectifs annuels de vente de véhicules zéro émission (VZE).

Les objectifs entreront en vigueur pour l’année modèle 2026 et exigeront que 20 % des nouveaux véhicules légers (y compris les voitures particulières, les camions et les VUS) soient des VZE. Ce nombre augmentera chaque année et atteindra 100 % d’ici 2035.

C’est pour le moins ambitieux, mais le gouvernement affirme que cela le mettra sur la voie d’une élimination en grande partie des émissions des véhicules légers d’ici 2050. Le gouvernement a également déclaré qu’il s’agirait d’un « changement progressif et ordonné », qui « garantit une offre croissante. » de véhicules zéro émission pour les Canadiens.

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Suite : La considération pour les véhicules électriques chute de 13 % au Canada alors que les consommateurs rechignent à l’autonomie limitée et aux prix élevés

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Cela dit, ce n’est pas la fin de l’ère ICE, puisque les hybrides rechargeables seront considérés comme des ZEV aux côtés des EV et des FCV. Le gouvernement a poursuivi en affirmant qu’il existe déjà plus de 50 VZE disponibles au Canada et que 41 de plus sont attendus en 2024.

Le gouvernement canadien a déclaré que les règles faisaient écho à celles de la Californie et accorderaient aux constructeurs automobiles une « période d’accélération de plus d’une décennie ». Les responsables ont ajouté que les véhicules à essence et diesel pourront toujours être conduits après 2035 et pourront être achetés ou vendus d’occasion.

Ottawa a déclaré que cette décision profiterait aux citoyens car elle entraînerait des impacts positifs sur la santé et des économies importantes. En particulier, l’Association canadienne des automobilistes estime que le propriétaire moyen d’un véhicule électrique économise de 40 à 50 pour cent sur les coûts d’entretien. Le groupe estime également que le Canadien moyen dépense environ 3 000 $ CA (2 250 $ US) par année en essence, alors que le coût annuel du ravitaillement en carburant d’un véhicule électrique n’est que de quelques centaines de dollars. Le gouvernement a ajouté que « les Canadiens économiseront environ 36,7 milliards de dollars canadiens (27,5 milliards de dollars) en coûts énergétiques d’ici 2050 grâce à la réglementation ».

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Pour les Canadiens vivant dans des régions froides et éloignées, le message du gouvernement était en réalité « Faire face à ce problème ». Ils ont notamment noté que les ZEV sont populaires en Norvège et que les hybrides rechargeables constituent une bonne alternative aux véhicules électriques.

Anticipant les craintes d’une surcharge du réseau électrique, le gouvernement s’est dit « confiant » dans sa capacité à « résister à l’énorme augmentation du nombre de véhicules électriques ». Cela dit, les VZE devraient représenter environ 5 pour cent de la demande totale d’électricité au Canada en 2035 et 9,5 pour cent en 2050. Il est également évident que si cette énergie n’est pas produite de manière « verte », les VZE l’emporteront. . Ne soyez pas vert.

Comme prévu, le gouvernement a annoncé un système de crédit pour offrir de la flexibilité aux constructeurs automobiles. Les entreprises peuvent gagner des crédits en établissant de nouvelles bornes de recharge rapide CC dotées de chargeurs de plus de 150 kW et ouvertes à tout ZEV doté d’un port de recharge compatible, y compris ses concurrents. Ces stations doivent être opérationnelles pendant au moins cinq ans et être ouvertes entre le 1er janvier 2024 et le 31 décembre 2027.

Les choses se compliquent à partir de là, car les véhicules électriques, les FCV et les hybrides rechargeables avec une autonomie électrique de 50 miles (80 km) ou plus généreront un crédit chaque année. Les hybrides rechargeables avec moins d’autonomie bénéficient d’un crédit partiel, qui varie en fonction de l’année, de l’autonomie et du nombre de places assises.

Ceci n’est qu’un bref aperçu des règles, mais le gouvernement maintient que le mandat ZEV ouvrira la voie à « un air pur, de bons emplois et une économie forte ».

Les constructeurs automobiles n’ont pas dit grand-chose pour l’instant, mais Hyundai Canada a publié une déclaration disant qu’ils soutiennent les objectifs définis par le gouvernement. Cependant, ils estiment que « le succès du programme dépend d’efforts accrus pour aborder deux domaines essentiels nécessaires à l’adoption par les consommateurs : l’infrastructure de recharge et l’abordabilité des VZE ».

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