Enquête : les Américains s’attendent à une mauvaise expérience chez les concessionnaires automobiles

Enquête : les Américains s’attendent à une mauvaise expérience chez les concessionnaires automobiles

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Les Américains s’attendent au pire de la part des concessionnaires automobiles. Parfois, ils subissent le pire. Mais selon une nouvelle enquête, davantage d’acheteurs de voitures anticipent des problèmes qu’ils n’en ont réellement.

L’enquête doit être prise avec prudence en raison de qui l’a financée. KPA est une entreprise qui vend des logiciels qui aident les concessionnaires automobiles à se conformer aux lois et réglementations. Cependant, KPA a engagé la prestigieuse société de sondage Harris pour mener l’étude.

Harris a interrogé plus de 2 000 acheteurs de voitures pour leur demander quelles étaient leurs expériences avec les concessionnaires.

Plus de frais cachés redoutés que vus

Ils ont constaté que plus des trois quarts (76 %) « ne font pas confiance aux concessionnaires pour être honnêtes au sujet des prix ». Ils sont encore plus nombreux (86 %) à craindre que les distributeurs ajoutent des « frais cachés » à l’achat. 84 % estiment que les distributeurs manquent de transparence envers les clients.

Cependant, dans la pratique, seuls 30 % ont découvert des frais cachés après s’être mis d’accord sur un prix lors de leur dernier achat. Un peu plus d’un tiers (34 %) se sont sentis poussés à acheter des modules complémentaires tels que des garanties supplémentaires ou des plans de protection de la peinture.

Vingt-huit pour cent ont estimé qu’un vendeur de voitures avait tenté de les arnaquer, et 29 % ont quitté un concessionnaire et ont acheté chez un autre à cause de cela.

Les concessionnaires ont un problème d’image. Mais ils sont meilleurs que ce que leur réputation publique aurait pu laisser croire. Les chiffres suggèrent qu’une minorité de concessionnaires est responsable du mauvais œil de l’industrie.

Le gouvernement fédéral a un plan pour résoudre ce problème, mais il est en attente.

Les règles gouvernementales, désormais suspendues, puniraient les taux indésirables

L’année dernière, la Federal Trade Commission a proposé une nouvelle règle qui interdirait les frais cachés et obligerait les concessionnaires à honorer les prix annoncés. Son entrée en vigueur était prévue pour juillet. La règle prévoyait de lourdes amendes qui pourraient suffire à mettre fin à de nombreuses tactiques de vente douteuses.

Mais l’agence a suspendu la règle en attendant l’issue d’un procès intenté par (vous l’aurez deviné) des concessionnaires.

L’interdiction pourrait encore s’appliquer cet été, en fonction de la rapidité avec laquelle le tribunal agira. Si tel est le cas, la réputation publique de l’industrie pourrait progressivement s’améliorer à mesure que les frais cachés et les modules complémentaires inutiles disparaissent. Ou encore, les concessionnaires qui font bien les choses (qui pourraient même être majoritaires, selon les chiffres de l’enquête) pourraient faire pression sur ceux qui abîment le bateau pour qu’ils nettoient.

La FTC dispose cependant d’un plan de secours. Les règles actuellement suspendues s’appliqueraient spécifiquement aux concessionnaires automobiles. Un deuxième ensemble, actuellement en cours de traitement bureaucratique, interdirait les frais surprises partout, depuis la vente de billets de concert jusqu’à la location de chambres d’hôtel.

Cette règle s’appliquerait également aux concessionnaires automobiles, à moins que la première série de règles ne soit adoptée. Il est moins spécifique et inclut des sanctions plus légères, mais pourrait néanmoins limiter certains frais indésirables sur les ventes de voitures.