[ad_1]
L’aérodynamique est une considération importante dans les véhicules électriques modernes. La réduction de la traînée aérodynamique améliore l’efficacité, permettant une plus grande autonomie avec une taille de batterie donnée.
Mais il convient de le souligner : il ne s’agit pas là d’une nouvelle obsession.
Une nouvelle exposition organisée par Audi en Allemagne met en lumière une époque antérieure d’expérimentation aérodynamique. Dans les années 1930, les ingénieurs des sociétés qui ont précédé le constructeur automobile allemand ont développé de nouvelles formes de carrosserie pour aider à réduire la traînée des voitures à moteur à combustion.
Audi
La performance était autant un facteur de motivation que l’efficacité. Auto Union, l’un des constructeurs automobiles qui ont ensuite fusionné avec l’incarnation moderne d’Audi, a appliqué une carrosserie aérodynamique à sa voiture de course de type C en 1937, lui permettant d’atteindre une vitesse de pointe de 249 mph dans une course record de vitesse.
Des principes similaires ont également été appliqués à un facteur de forme de voiture de route avec l’Audi Type C Jaray. Il n’y avait pas que les constructeurs allemands : la Chrysler Airflow a fait ses débuts en 1934 avec un style testé en soufflerie. Mais dans le cas du Type C Jaray et de l’Airflow, les conceptions aérodynamiques étaient trop éloignées des goûts des clients d’avant-guerre. C’était bien avant que la consommation de carburant ne devienne une préoccupation, l’efficacité n’était donc pas un gros argument de vente.
Mais aujourd’hui, les véhicules électriques ont fait de l’aérodynamisme un argument de vente. Son constructeur proclame fièrement que la Lucid Air est la voiture de luxe la plus aérodynamiquement efficace, tandis que Nio affirme que son EC7 est le SUV le plus aérodynamique au monde.
Audi
La Lightyear 0 à assistance solaire a remporté le titre de voiture de série la plus aérodynamique (avec un coefficient de traînée (Cd) ou 0,175), mais seules quelques unités ont été construites. Un concept récent du constructeur automobile chinois Chery prétend avoir un Cd de 0,168 grâce à une forme de carrosserie inspirée du thon, mais la production n’a pas été confirmée.
Les voitures électriques elles-mêmes ont autrefois concurrencé les voitures à combustion interne (ainsi que les voitures à vapeur) pour la domination de l’industrie automobile avant de disparaître. Et cela soulève quelques questions : si les véhicules électriques étaient restés la technologie dominante il y a un siècle, l’accent aurait-il été davantage mis sur l’aérodynamique au cours des dernières décennies ? Et quelle serait la forme des automobiles d’aujourd’hui si les moteurs électriques, plutôt que les moteurs à combustion interne, avaient été la forme de propulsion dominante au XXe siècle ?
Et si l’aéro ne s’était jamais démodé ? Laissez vos réflexions ci-dessous.